Il pleure dans mon coeur quelques gouttes de pluie
Comme coule le temps d’une lenteur infinie
Sous les ciels de novembre, là où règnent invisibles
Les visages de l’hiver qui ont touché leur cible
Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire,
Que diras-tu, mon cœur, cœur autrefois flétri,
Que diras-tu, mon cœur, cœur autrefois flétri,
A la très belle, à la très bonne, à la très chère,
Dont le regard divin t’a soudain refleuri ?
Dont le regard divin t’a soudain refleuri ?
Quand dans cette ultime danse, cette ronde infinie
Là où suspendent le temps les sourires inconnus
Qui dessinent l’horizon dans le fond des pupilles
Viendra frapper la flèche à ton coeur dévêtu
Le printemps est si beau quand la vie recommence
Quand le temps est venu, au silence des rêves
De reprendre les bateaux qui vous montent vers le ciel
Pour plonger dans les yeux, des océans merveilles
Fuyant les échoués du temps d’un autre monde
Du temps d’autres Joconde qui firent sourirent ténèbres
Qu’à nul autre pareil, pour un instant seulement,
Nous nous vîmes rois ensemble
Ensemble comme des enfants
Touchant les impossibles
Touchant mon coeur qui bat
Mon amour toi et moi
Pour que rime tout un monde
Que diras-tu ce soir,
Oui, toi mon coeur fantôme
Quand le souffle coupé
Tu te réveilleras